Quand l’oncle Sâad était encore vivant, et qu’il habitait Byrsa, nous étions trop petits, pour tout se rappeler de lui.
Quand l’oncle Sâad était encore vivant et qu’il jouait au violent, nous étions trop petits pour apprécier son jeu.
Quand les grands le suppliaient parfois de ne pas jouer, c’est que l’oncle Sâad, qui était encore vivant et habitait Byrsa, a confondu, comme il le faisait souvent, l’eau du puits avec l’eau de vie.
Quand l’oncle Sâad rencontrait les soldats de « leur Mère la F... », il les saluait tout bas avec ses mots barbares en dialectal « pouvez en jouer avec! ».
Quand l’oncle Sâad était encore vivant et qu’il habitait Byrsa, et que nous étions trop petits pour le supplier de jouer encore quand il confondait « leur Mère » avec le puits, aucune vache, avec cervelle d’insecte, n’aurait osée prétendre être « La Première Dame ».
Non pas parce que l’oncle Sâad, qui était encore vivant, connaissait la Première, mais parce que l’oncle Sâad, contrairement aux grands, ne confondait jamais la Première avec la dernièrE.
8 commentaires:
Hahahahahahahaha
Et à la fin il quand même confondu un morceau de viande avec une bouchée d'air et c'était sa faute fatale
@Wallada, exactement
هذي نقشة من أربعين يوم إلي غبتهم.. نقعدو نسالوك 39 نقشة أخرى
@ART.ticuler
اهلا حاج آرت، آش حوال الطرف الغربي للمحور؟
Amusant et profond bravo ferrrrr
@bacchus, merci Bacchus
l'oncle Saad est chanceux :)
@pink_panther,
salut pink :), un oncle est toujours chanceux, il suffit d'avoir des neveux et des nièces :)))
Bonne fête!
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